Adapter les modes de chasse pour optimiser les prélèvements de sangliers

Cher(e)s ami(e)s,
De nos jours, une prise de conscience doit être faite. Notre rôle de chasseur est d’une importance majeure, que nous chassions en montagne ou en plaine, de jour ou de nuit. Il est parfois compliqué pour un territoire de montagne de poster ses chasseurs en battue tous les 80m comme en plaine. Difficile également de chasser en plaine sur de grandes surfaces avec peu de postés.
👉 Et si nous innovions ensemble ?
Un soutien technique et pratique
Il est certain que le chasseur doit s’adapter à son territoire, que ce soit en matière de topographie ou encore en ce qui concerne ses capacités physiques. Certains, seront plus adaptés à la chasse en battue, d’autres plus petits, au mode affût/approche ou bien encore au tir de nuit.
A ce sujet :
êtes-vous suffisamment formé et avez-vous les ressources nécessaires pour être efficace dans chacune de ces situations ?
Chasse & Avenir vous propose un soutien technique et pratique afin que vous puissiez mettre toutes les chances de votre côté :
👉formation au tir de nuit
👉création d’une plateforme de mise en relation entre adjudicataires, jeunes chasseurs et chasseurs locaux non permissionnaires pour assurer une présence suffisante en tir de nuit et compléter votre équipe de postés en battue
👉 conseils sur les techniques d’organisations de battues
Une solution innovante : la traque-affût
Ce type de battue consiste à placer des chasseurs sur des miradors à des endroits stratégiques du territoire. Elle a l’avantage d’assurer une plus grande sécurité (tirs fichants, pas de voisins directs), d’améliorer les performances de prélèvements (meilleure visibilité, plus grands espaces de tir). La traque-affût, déjà pratiquée Outre-Rhin, donne d’excellents résultats. Ce mode de chasse nécessite une excellente connaissance de son territoire puisqu’il s’agit ici de déterminer les zones refuge des animaux, les zones de fuites pour pouvoir ensuite placer au mieux les postés à proximité de l’enceinte chassée.
Chasse et avenir étant conscient que chaque territoire ne se chasse pas de la même façon, nous souhaitons vous apporter un soutien technique par une formation spécifique à la traque-affût. Pour cela, nous souhaitons nous rapprocher des différents GIC afin d’orienter au mieux nos formations.
Oser aborder la problématique des zones de non-chasses :
Le sanglier est un animal possédant de remarquables capacités d’adaptations. Il n’est par exemple plus rare d’entendre que des sangliers se promènent en ville. Certains secteurs subissent des dégâts alors que les battues sont infructueuses et les prélèvements faibles.
Tant que le territoire de chasse n’est pas chassé avec chiens et traqueurs les sangliers sont là, après la première battue, le territoire est vide !
Où sont-ils?
Peut-être dans les zones de non chasse. C’est de plus en plus le cas dans les friches industrielles souvent impénétrables et peu dérangées par les promeneurs, ou aux abords des habitations : zones idéales favorisant la reproduction des suidés. La nourriture se trouvant alors le plus souvent « à portée de groin » dans les déchets liés à l’activité humaine.
Chasse & Avenir a prévu :
👉Une communication spécifique pour les mairies et le personnel responsable de ces sujets
👉Des opérations de communication ciblées vers le grand public.
L’augmentation du risque de collision routière avec les animaux en milieu péri-urbain, la semi-domestication de ces derniers, ou encore le risque de maladies liés à la surpopulation dans ces zones sont autant de raisons de sensibiliser les parties prenantes.
Connaissant bien toutes ces problématiques de chasse en zones difficiles, Chasse et Avenir se tient aux côtés des chasseurs pour les aider à trouver des solutions de chasse efficaces adaptés aux territoires où les animaux se cantonnent.
PS :
Vous êtes en phase avec nos idée ?
Venez voter à l’AG du 23 avril à Meyenheim.
On compte sur vous ! 🙏